Conseil municipal du 29 mars

Il fut essentiellement question du budget, et de l'augmentation des impositions locales.
La majorité, après avoir exposé ses arguments, se réjouit de n'augmenter les impôts que de l'augmentation des bases, soit 1,2%.
Mr le maire a rappelé son engagement de ne pas augmenter les taxes au dessus de l'inflation, engagement qu'il tiendrait, d’après lui, chaque année. Rappelons que l'inflation en 2009 s'est élevée à 0,1% (1,2% hors énergie) ; et que les bases ont augmenté de 2,5% en 2009, et augmenteront de 1,2% en 2010... Comment peut-on dire que les taux des impôts locaux n’ont pas augmenté plus que l’inflation, en voyant ces chiffres ??? Dans tous les cas, la facture des Lambersartois sera alourdie, de façon plus importante que ne le justifie l'inflation.....
Nous avons proposé, sur un budget de 44 millions d'euros, de gagner 180 000 euros (lire ici le détail de nos propositions) : (décoration et vidéo des « Grands Vœux » : 25 000€ - rafraichissement du hall de la mairie pour une potentielle donation d’œuvres d’art : 50 000€ et 20 0000€ pour provision de frais de donation - jalonnement touristique : 25 000€ - frais de restauration « vip » 5 000€ ces derniers passant de 10 à 15 000€ - 145 000€ au lieu de 200 000€ (soit – 55 000€) pour la vidéosurveillance afin de rester dans l’esprit de la délibération votée par la majorité en décembre dernier) ceci pour annuler (ou presque) cette augmentation.
Il nous fut répondu, parfois vertement, parfois plus respectueusement, que nos arguments auraient dû être exposés en commission des finances... Avec un dossier de plus de 85 pages, des tableaux, des états de subventions à étudier entre samedi 20 mars midi (heure de mise à disposition du dossier) et lundi 22 mars à 18h00 (heure de la commission des finances).... Nos propositions n’ont donc pas été retenues, ce qui nous a conduits à voter « contre » ce budget, et « contre » l’augmentation des impôts locaux.

Retrouvez le compte-rendu complet de ce conseil municipal en cliquant ici.

« Qui trop embrasse mal étreint » (le retour)

Selon La Voix du Nord des 23 et 24 mars, Marc-Philippe Daubresse, nommé ce lundi ministre du gouvernement Fillon, va rester maire de Lambersart , conseiller communautaire à LMCU, président du SIVOM Alliance Nord Ouest (9 communes) dont il veut, par ailleurs, poursuivre l’élargissement à La Madeleine, Marcq-en-Baroeul, Bondues et peut être Secrétaire Général Adjoint ou assimilé de l’UMP.

L’occasion pour nous de rappeler notre farouche et constante opposition (lire nos nombreux articles sur le sujet) au cumul des mandats et/ou fonctions. La France a besoin de ministres à plein-temps. Et surtout, Lambersart, notre ville, a besoin d’un maire à plein-temps. Ce n’était déjà pas le cas. Ça le sera encore moins.
En 2004/2005, la règle (non-écrite mais prônée par Jacques Chirac) du non cumul maire/ministre s’était appliquée à Marc-Philippe Daubresse alors remplacé par son 1er adjoint Jacques-Yves Wambergue. Cette fois, notre maire-Superman va sans doute une nouvelle fois nous raconter « qu’il faut garder le lien avec le terrain » et que « tout est question d’organisation ». Il reconnaît lui-même « Pour moi, c’est le poste le plus important ». Certes il souligne « sa capacité à travailler beaucoup et vite » ; « il dit faire confiance à ses deux « premiers » adjoints (Yvon Cousin et Christophe Caudron) » et pourquoi pas à la 3e adjointe, Brigitte Astruc, qui vient d’être réélue conseillère régionale, laquelle doit, de toute évidence « faire du terrain » pour mobiliser « son électorat » en vue des prochaines municipales ?
Pour notre part, nous continuons de penser que le cumul est une pratique d’un autre âge, qui nuit à la démocratie, à l’efficacité des politiques, et ne permet pas de servir pleinement les citoyens.

Opposition à Lambersart : bilan après deux ans

Les trois élus de la liste « Ambition pour Lambersart » endossent, avec quatre autres conseillers (socialistes et communiste), leur statut d’opposant au sein du conseil municipal. Le premier bilan de cet engagement au service des Lambersartois est mitigé : la satisfaction d’intervenir en faveur de l’intérêt général se heurte à la difficulté d’être entendus et reconnus dans le débat nécessaire à la vie d’une démocratie. Les questions, propositions et interventions diverses sont légitimes puisqu’elles émanent de conseillers élus (48,98 % pour l’opposition) au même titre que ceux de la majorité (51,02%).
Mais pour que ce débat soit constructif, encore faut-il que l’accès aux données soit partagé :
- qu’on ne découvre pas en commission des dossiers quasi-entérinés,
- qu’il ne faille pas demander à plusieurs reprises pour recevoir des bilans… et les recevoir incomplets (à propos du parc automobiles, par exemple),
- qu’il ne faille pas saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) pour obtenir des documents… normalement communicables à tout citoyen.
Et pour que ce débat soit partagé par tous les Lambersartois, encore faudrait-il que chacun puisse s’exprimer sur tous les documents d’information municipale (nous n’avons ainsi pas droit à la News mensuelle, un refus nous ayant été opposé il y a plusieurs mois).

Le maire de Lambersart fait désormais, à LMCU, l’apprentissage et la difficile expérience de ce statut d’opposant. Avec ses « troupes municipales », il doit comprendre aisément notre souhait de ne pas promouvoir le « Mouvement pour la Pensée Unique », à la mode actuellement ! Et défendre l’idée du débat démocratique dans le respect que l’on doit aux oppositions.
La liste « Ambition pour Lambersart » reste déterminée à faire entendre la voix des électeurs qui lui ont accordé leur confiance.
Et même si la tâche est parfois difficile, ses trois élus entendent bien poursuivre cette noble mission avec fierté, dévouement et persévérance.

URGENCE

Le 1000è défibrillateur du Nord a été installé à la mairie de Marquette.
1000 défibrillateurs installés dans le Nord : 400 communes équipées sur les 652 communes du département. (VDN du 4/2/2010)
La commune de Lambersart dispose de 11 défibrillateurs (cliquez ici pour voir leur localisation)
Nous pouvons tous, un jour ou l’autre, être témoin d’un arrêt cardiaque. Nous savons que les défibrillateurs automatiques sont simples à utiliser et qu’ils peuvent sauver des vies. Mais confrontés à une urgence cardiaque, qui sait où se précipiter pour récupérer au plus vite l’appareil ? Posez la question autour de vous… L’utilisation d’un défibrillateur pour la réanimation doit se faire dans les 5 minutes après l’arrêt cardiaque pour permettre des chances de survie sans séquelles. Le délai d’intervention est donc très court.
Nous proposons qu’un fléchage bien visible, indiquant la localisation, le temps à pied et en voiture soit installé aux principaux carrefours de la commune.

Bien entendu, l'appel des secours reste une priorité.

Pour rappel : appeler le 15, le 18 ou le 112

Conseil municipal du 25 février 2010

Outre de nombreuses délibérations (que nous avons toutes entérinées), ce conseil contenait le « débat d’orientations budgétaires ». A partir des documents fournis (à lire ici), incomplets (puisque ne figuraient notamment pas les estimations des recettes d’investissement), Thérèse Dupont présenta notre proposition (à lire ici) : pas d’augmentation supplémentaire, en dehors de celle (légale) des bases (soit 1.2%). Néanmoins, pour le vote du budget le 29 mars prochain, en fonction des renseignements obtenus en commission des finances le 16 mars, nous affinerons notre position : peut-être sera-t-il possible de diminuer (voire d’annuler ?) cette augmentation ! Suite aux questions que nous avions déposées, nous avons appris que les « 5ans du Colysée » avaient coûté 25000 euros à la ville, et que le coût des vœux était, comme nous le craignions, disproportionné et déséquilibré : 39700 euros (dont 22700 pour la décoration et la mise en scène…) pour les vœux sur invitation du 13 janvier, 700 euros pour chacune des cérémonies de vœux de quartier, ouvertes aux habitants (2100 euros au total). Nous pourrions sans doute y trouver quelques sources substantielles d’économies !

Compte-rendu complet de ce conseil ici