mardi 23 juillet 2013

Où l’on reparle du centre-ville


A l’ordre du jour du Conseil Municipal du 11 juillet dernier, figurait une délibération pour laquelle nous aurions (si nous ne l’avions pas quitté) voté des deux mains. Elle concerne une demande de subvention auprès du Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord  (FDAN) à hauteur de 80% pour financer une « étude pour la restructuration des espaces publics de l’îlot St Calixte-Place Félix Clouët de Pesruches ». Dans cette délibération, on trouve une introduction qui vaut le coup d’être citée : « La commune souhaite mener une étude pré-opérationnelle [….] en vue de donner au site un aspect homogène de centre-ville faisant défaut à la commune »










Rappelez-vous. Dans notre article du 22 mars 2012, nous regrettions l’absence de centre-ville à Lambersart. Nous pensons qu’un centre-ville favorise une véritable identité, le commerce local, et l’implantation d’un vrai marché notamment.

Dans Lambersart Infos (vous savez, le 4 pages hebdomadaire que vous trouvez dans votre boîte aux lettres) du 9 février 2013 (il y a 5 mois), que lisait-on ? «  Marc-Philippe Daubresse a rappelé, lui, le choix fait il y a quelques années, dans un contexte où les habitants sont attachés à leur quartier, de ne pas créer un centre-ville mais au contraire de valoriser les quartiers ».


Nous nous réjouissons du changement de point de vue du Maire. Mais nous craignons quand même que cela n’empêche pas la majorité actuelle de clamer partout que l’opposition ne développe jamais d’idées…

samedi 20 juillet 2013

Conseil municipal du 11 juillet 2013


Le dernier Conseil Municipal s’étant déroulé seulement 5 semaines auparavant, nous pensions que ce Conseil supplémentaire du jeudi 11 juillet présenterait un ordre du jour plus léger que d’habitude. Nous nous trompions. Ce sont en effet 34 délibérations que nous avons découvertes le vendredi soir précédent.
Dimanche 7 juillet, nous avons sollicité des informations complémentaires au sujet de 3 de ces 34 délibérations ; ce qui provoqua deux chambardements…

Nous nous étonnions notamment, dans la délibération 27, que la ville propose à Vilogia de lui vendre le terrain de la salle de sports P de Coubertin, en cours de démolition. En effet, le site de Coubertin est grevé, dans le cadre des accords conclus lors de la signature de la convention ANRU, de droits à construire au profit de la Foncière Logement (association  à vocation de produire des logements locatifs à destination des salariés pour diversifier l’habitat dans les secteurs en réhabilitation  urbaine). Nous avions déjà posé des questions au maire lors des conseils de mars et juin derniers sur ce dossier (voir nos articles des 3 avril et 12 juin 2013). Nous souhaitions avoir copie d’une éventuelle lettre de la Foncière Logement, qu’il disait attendre début juin, attestant que cet organisme renonçait à ses droits, rendant disponible le terrain à la Ville. Car, négocier et  vendre un terrain sans droits à construire, il faut quand même oser…

Le Maire, en préambule à l’ordre du jour, fit donc une communication. Il expliqua que la Foncière Logement, à qui il avait proposé des droits à construire en échange de ceux de Coubertin, sur un terrain aux Muchaux - dont on sait par ailleurs que le projet d’une ZAC est abandonné par LMCU ! -venait tout juste,  par mail, de lui écrire qu’elle gardait ses droits sur Coubertin, et s’engageait à y construire rapidement 30 logements. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ! Il retira donc cette délibération n°27 de l’ordre du jour, puisque la Ville n’avait plus de terrain à vendre à Vilogia  pour construire et de facto le produit attendu de la vente (725 000€) s’envolait. Notre interrogation sur cette délibération était légitime…
Oui, « la vie d’un maire n’est pas un long fleuve tranquille ! » quand il se perd dans les méandres des tractations immobilières !

Par ailleurs, nous souhaitions obtenir copie de factures d’ordre de mission concernant un déplacement à Paris de Mme Savary, Mr Reynaert et du Maire pour la remise à la ville d’un prix de la Rénovation urbaine pour le Logement. Nous préférons (c’est sans doute un défaut aux yeux de certains) voter (pour ou contre) en toute connaissance de cause, plutôt que les yeux fermés. Il nous fut répondu, 24 heures avant le Conseil, que, du fait des « congés dans les services », nous ne pourrions pas obtenir copie de ces factures. Devant cette entrave à notre travail de conseillers municipaux, nous avons quitté la séance du Conseil. Miraculeusement, alors que nous nous levions, les factures étaient disponibles. Le Maire se proposa  de nous les donner immédiatement… et ajouta qu’en plus des trois élus, 5 membres du personnel municipal avaient participé au repas.