samedi 27 novembre 2010

Qui trop embrasse, mal étreint (septies)

Nos lecteurs ont remarqué que cette rubrique s’était interrompue avec la nomination de MP Daubresse au ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives. Servir la France est un devoir, devant lequel on ne se dérobe pas. Nous nous étions juste étonnés, à l’époque, qu’il n’abandonnât pas sa fonction de maire pour se consacrer exclusivement au gouvernement de la France, mais l’intéressé en a décidé autrement.
Nous étions ravis, le 14 novembre dernier, de recevoir les messages suivants :
1 :« je reviendrai à plein temps aux côtés de notre équipe municipale pour reprendre mes fonctions de député et surtout de maire. » (Et de président du sivom, et de responsable de l’UMP régionale).
2 : « Je sais que la fidélité en politique est une denrée rare, raison de plus pour la préserver. » (De la part de celui qui, en 2002, quitta l’UDF, dont il était (déjà) responsable régional, pour rallier l’UMP, il faut oser !).
Certaines des casquettes précédentes ont disparu de l’emploi du temps de notre maire : la présidence de l’ANAH, les missions pour l’Outre-Mer et le suivi de la relance (ces deux dernières tâches n’ayant pas laissé de souvenir ou de trace impérissable dans la vie politique française).
Nous étions surpris, dans la semaine qui a suivi, d’apprendre qu’il vaut mieux être numéro 2 de l’UMP (peu au fait du fonctionnement de ce parti, nous ne savons pas bien à quoi ce titre correspond), aux yeux du maire de Lambersart, que 15e au gouvernement ; drôle de conception du service de la France… Et que quitte à être responsable régional de l’UMP, autant être aussi responsable départemental. Comprenne qui pourra ! Mais, en tout cas, rappelons cet adage : « qui trop embrasse, mal étreint ». La mariée « Lambersart » ne sera-t-elle pas encore et toujours délaissée ? L’acceptera-t-elle encore longtemps ?

dimanche 21 novembre 2010

Notre tribune dans le bulletin municipal

2010 s’achève, voici venu le moment opportun pour un bref bilan de nos actions cette année :

- les dépenses : pas de politique « prestige », mais du concret pour la population. Notre proposition (tenant compte des projets en cours) de ne pas augmenter les impôts locaux n’a pas été retenue.

-la vidéosurveillance. Nous n’avons pas soutenu la mise en place de ce dispositif et continuons à souhaiter que l’Etat mette à disposition de notre Cité davantage de moyens humains, cependant qu’il ferme les bureaux de police alentours : Marquette, Wambrechies…On s’était étonné en décembre dernier qu’aucun diagnostic sécurité n’ait été réalisé (ce qui nous avait valu forces moqueries), et voilà maintenant qu’on fait appel à un cabinet spécialisé pour lancer « une étude globale sur la ville » afin d’établir « un diagnostic fiable » ! Etonnant non !! Alors que le 1er adjoint a annoncé en commission une baisse globale de la délinquance pendant l’été, y compris à la Cité Familiale, là où vont être installées les premières caméras. Il y a sans doute matière à reconsidérer la dépense à la charge de la commune (320 000€, sans compter le fonctionnement…).

- la médiathèque, (ou super-bibliothèque, ou « éducothèque » selon les mots du 1er adjoint) en fait la Bibliothèque pour Tous du Bourg qui doit être réinstallée au Pôle Animation dans un local dédié à la culture et aux jeux. Nous avons insisté pour augmenter l’espace dévolu à cet équipement et pour instaurer, dans l’attente de son ouverture, une aide aux familles lambersartoises qui fréquentent la médiathèque de Lomme.


- Enfin, nous restons attentifs à améliorer la circulation, les transports, le développement d’une politique vélos afin que Lambersart puisse, par exemple, bénéficier du dispositif communautaire « vélos libre-service », ou la mise à disposition dans les quartiers de parkings sécurisés pour les 2 roues.

Actifs depuis trois ans, nous nous tenons et restons à votre écoute et vous souhaitons de bonnes et joyeuses fêtes de fin d’année.

jeudi 11 novembre 2010

Lambersart et Vélocipèdes

Le problème de la pratique du vélo n’est pas récent à Lambersart. Nous avons tous constaté l’apparition de doubles-sens cyclables ces dernières années ; certains y sont très favorables, d’autres les trouvent dangereux. Les statistiques tendent à démontrer que ces voies sont plutôt un avantage, en termes de sécurité, pour les cyclistes, mais la polémique persiste.
Nous apprenons par la presse des 4 et 5 novembre que la Communauté Urbaine a décidé de lancer, en septembre 2011, le vélo en « libre-service » (du type « Vélib » parisien). Pour un coût relativement faible, chacun aura accès, en des lieux définis, à la location de vélos, pour 1 heure, 1 jour, 1 mois, voire 1 an, sur Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Lille, et « 12 communes adjacentes de Lille ». Lambersart appartiendra-t-elle à ces communes chanceuses ?
Par ailleurs, des parkings à vélos automatiques « seront ouverts aux quatre coins de la métropole ». Cette question des garages partagés est régulièrement abordée lors des conseils de quartier (notamment celui du Canon d’Or). L’architecture des maisons lambersartoises ne facilite pas les entrées et sortie des bicyclettes, ou leur stockage. Et même si Lambersart n’est pas retenue pour accueillir l’un de ces parkings, peut-être pourrait-on utiliser l’expérience et l’expertise de LMCU pour financer (sur fonds propres) des petites structures de proximité ?
Pourvu que la nature des relations (tendue d’après la presse) entre le maire de Lambersart et la présidente de LMCU n’exclue pas notre bonne ville de ce projet pour le moins intéressant, dans la droite ligne du développement durable !