samedi 17 août 2013

Cessions immobilières : les bijoux de la « famille » municipale

                   
 En mars dernier, à l’occasion du vote du Budget Primitif 2013, nous avions interpellé le Maire sur diverses écritures, notammentl’inscription d’une recette de 750 000€. Il nous fut répondu par M. Caudron, Adjoint au Finances, qu’il s’agissait de « cession d’actifs » sans qu’il puisse préciser lesquelles, alors que le Maire indiquait, de son côté, qu’il s’agissait d’une recette  prévisionnelle pour la vente des terrains de la salle de sports Pierre de Coubertin à démolir.

La suite, nous l’avons relatée dans notre compte-rendu deconseil municipal du 11 juillet. La délibération prévue à l’ordre du jour de la séance, pour la vente à Vilogia de ce terrain (725 000€ - on n’était pas loin des 750 000€ inscrits au BP 2013) était en fin de compte retirée. 

Mais alors les 750 000€ inscrits au Budget Primitif ?
Depuis le début de l’année, il a été procédé à la vente de deux maisons avenue Debuire du Buc (pour 330 000€ et 190 000€) ; le terrain qui leur est contigu le sera vraisemblablement après les élections, si la majorité actuelle est reconduite (d’ici là, il faut bien éviter les mécontentements).
Au Conseil municipal de juillet, nous a été soumise la vente d’un logement de fonction rue Lavoisier (estimation 260 000€). Nous aurons donc, pour la fin de l’année, dépassé la recette « prévisionnelle » de 750 000€ du Budget primitif 2013.

Il semble cependant que l’on envisage de faire mieux ! Deux logements de fonction, à Canteleu et à la Métairie seraient dans les tuyaux. Il serait aussi question d’aliéner une partie du Castel Saint-Gérard en plus du terrain de l’avenue Debuire du Buc. Renseignements, rumeurs, fondés, infondés ??

En tout cas, on sacrifie les bijoux de la grande « famille » municipale. En 2011, on n’a rien vendu. En 2012, c’était de 28 020€ de terrain dont on s’était dessaisi.

Avant les élections, on diminue symboliquement les taux d’imposition locale, et on communique beaucoup autour de cette baisse. Mais pour équilibrer le budget, on vend les bijoux de famille. Et après ? Après, ce sera une nouvelle équipe qui sera chargée d’équilibrer un budget, sans aucune marge…

lundi 12 août 2013

Vidéo : protection ? surveillance ? Une vidéo qui nous coûte toujours plus cher

  1. Nous nous y sommes opposés depuis le début, car ça coûte cher, et ça n’est pas efficace.
Inefficace ? Pourtant, le bilan présenté par la majorité municipale veut nous prouver le contraire : on est passés de 35 à 4 actes délictueux en deux ans, sur la Cité Familiale… C’est quand même prodigieux ! Est-ce parce que le quartier de la Cité familiale est un quartier fermé ? Peut-être.  Est-ce parce que, en même temps qu’on installait les caméras, on recrutait deux animateurs sociaux spécifiquement dévolus à ce quartier ? Peut-être.  Est-ce que la délinquance s’est déplacée vers d’autres quartiers ? Sans doute.

Cher ?  Il était urgent en décembre 2009 de prévoir 550 000 euros pour la vidéosurveillance. Deux ans et demi plus tard, on a dépensé 180 000 euros ; l’urgence était donc relative…
Et ça redevient urgent, de dépenser au total 950 000 euros, en espérant 190 000 euros de subventions ;  soit 20% du total, alors qu’il s’agissait au départ de recouvrer 40 % !
Le problème, c’est qu’en trois ans, on n’a pas su financer 550 000 euros, et qu’on nous annonce, alors que les finances sont plus que raides, qu’on va trouver 720 000 euros d’ici l’année prochaine ! Nous ne pouvons pas nous empêcher d’y voir, une fois de plus, un effet d’annonce bienvenu en période électorale…

2. Nous allons sûrement avoir droit au laïus habituel : « Vous critiquez, mais vous ne proposez rien ». Or, depuis 2009, sur ce sujet, nous proposons une approche fondée sur plus de présence humaine sur le terrain. Bien sûr, nous ne pouvons influencer les hautes instances qui nous gouvernent, qui ont décidé que le commissariat de police se trouverait à La Madeleine plutôt qu’à Lambersart, commissariat dont les effectifs sont manifestement insuffisants. Il ne nous semble pas d’ailleurs que le député-maire, ancien ministre, ait eu la moindre influence dans ce domaine particulier alors qu’il était dans les hautes instances nationales, à savoir les Gouvernements Chirac et Sarkozy auxquels il ne manque jamais de faire référence.Mais, localement, il y a des choix politiques à faire. Et la vidéo-surveillance, c’est un choix que nous regrettons, quand nous constatons qu’il y a autant de personnel municipal affecté au service prévention et à la police Municipale, que de personnel affecté à la Communication et au Protocole.