mardi 28 juillet 2009

Chers voeux.. Voeux chers (ou comment trouver le juste prix ?)

Nous avions suivi avec attention, en ce début d’année 2009, les articles du blog du Premier Adjoint qui, avant la cérémonie des « Grands Vœux » du 14 janvier, avait espéré qu’en la matière les choses ou plutôt les dépenses allaient se calmer, « l’inflation dans ce domaine était devenue galopante ».

Nous avions suscité son indignation le 3/03/2009, quand, après avoir assisté aux vœux lambersartois et entendu dans les différents discours que le M. le Maire avait donné aux Elus de la Majorité et aux services des instructions pour baisser de 5 % , en cette période de crise, les dépenses compressibles, nous avions fait savoir que la décoration du restaurant scolaire avait coûté à elle seule 22 000 euros, non comptés les frais de personnel , location de salle, impression d’invitations, affranchissements et frais de bouche… » (notre article du 20/2/2009).



Nous avons demandé les chiffres de ces derniers. (Consultez la facture 2008 ici, la facture 2009 ici et la réponse du DGS de la ville de Lambersart à nos questions ici).



Le montant des dépenses payées au traiteur est un peu plus élevé en 2009 qu’en 2008, et tous les « habitués » ont pu constater que le crémant de 2009 avait remplacé le champagne de 2008. Voilà pour les faits avérés et vérifiables. Car pour le reste (et pour prétendre rester dans les célèbres -5%), on utilise le flou artistique du nombre de convives : 1000 en 2009 d’après le directeur général des services, 1200 d’après le premier adjoint. Ce qui permet d’afficher des baisses de 7,5% (source : premier adjoint) ou 12% (source : directeur général des services), par convive. Dans une salle, selon le « règlement d’utilisation des salles » édité par la Mairie, où l’on peut accueillir 800 personnes maximum… Nous ne nous étendrons pas sur la mesquinerie : inviter 1200 personnes, en ayant commandé pour 800… Mis à part ces savants calculs, on peut objectivement s’interroger sur la méthode : certains ont peut-être dégusté leur carton d’invitation, ou bien, au sein de cette belle assemblée, s’est répétée la multiplication des pains ! Il n’est pas dans nos « ambitions » de supprimer ce moment de convivialité où chacun se souhaite le meilleur pour l’année nouvelle, même si la conjoncture est difficile, mais, de grâce, ne nous faites pas, l’an prochain, le coup des Noces de Cana,…de l’eau changée en vin !!! Et puisque la tendance est au pique-nique (mais les conditions climatiques rendent peu pratique cette mode en janvier), que le Colysée ne permet pas d’accueillir une si grande assistance, pourquoi, l’an prochain, n’envisagerions nous pas de faire un grand buffet campagnard, dans un équipement sportif, comme cela se fait dans d’autres communes ? Economie de décoration, de draperie, plus large ouverture aux Lambersartois, nous n’y voyons que des avantages ! Enfin, il n’y aurait plus de risque de se faire retoquer par une hypothétique « commission de sécurité », qui verrait sans doute d’un mauvais œil 1200 personnes dans une salle prévue pour 800. On pourrait ainsi réaliser, en toute clarté, de réelles économies.

mardi 21 juillet 2009

Chère vitrine (ou une maille à l’envers, une maille à l’endroit…)


On lit, on retourne, on décrypte le programme majoral, nulle part on ne trouve trace des « moutons tondeurs » qui ont fait leur apparition devant la mairie. Il parait que ces quadrupèdes font partie des trois propositions de l’association « Lambersart en Mouvement » qui n’ont pas été retenues dans le programme électoral (peut-être parce que la ville concurrente de Lomme l’avait déjà dans ses cartons, la mettant en œuvre l’été dernier). Il semble que la lumière a finalement jailli un week-end de fin juin 2009, et que l’on découvre que cette proposition initialement rejetée était une proposition tout à fait pertinente. Et dans la précipitation, pour que l’on puisse communiquer avant les vacances, on décide de louer les moutons (et l’oie qui veille sur eux) pour 1500 euros par mois (tout compris : vétérinaire, assurance contre le vol, berger quotidien,…). A l’achat, un mouton coûte autour de 100 euros (mais on n’a ni berger, ni vétérinaire). Nous nous permettons de trouver que cette vitrine écologique s’avère finalement bien onéreuse.


Mais le but a été atteint : chacun y a été de son couplet, qu’il s’agisse du journal, de la télévision régionale, du blog du Premier Adjoint ou des élus eux-mêmes qui, entre eux et sous cape, ne tarissaient pas de commentaires, craignant pour certains, que les tondeuses écologiques à quatre pattes se hasardent à franchir les portes de l’Hôtel de Ville ; entre moutons, on ne bêle pas tous pareil !

Qui, à l’évocation de ces doux animaux n’a pas, comme la presse, fait référence à l’Evangile et au Bon Pasteur, à Marie Antoinette qui se voulait Bergère à ses heures au Petit Trianon, au duo célèbre de l’opérette « La Mascotte » :
« J’aime bien mes moutons,
J’aime bien mes dindons,
Quand ils font leurs doux glou, glou,
Quand chacun fait bé-bé-bé… »
A Jason et la Toison d’Or ?

Eh bien moi, j’ai pensé moins littéraire, moins historique, moins lyrique, plus pratique. J’ai pensé tout simplement à la laine, au tricot, et de fil en aiguille, je me suis rappelée un certain jury de concours du 6 janvier dernier au cours duquel il fallait, en son âme et conscience, choisir 3 maîtres d’œuvre pour une construction à élever dans le Quartier du Pacot-Vandracq. Cet après-midi là, le Président du Jury, député-Maire, s’emportant quand aux conclusions de nos travaux, s’était adressé à moi en particulier et m’avait sèchement rappelée à l’ordre en me disant : « Mme DUPONT vous n’êtes pas venue ici pour faire du tricot » (comme si j’avais pu confondre fil à plomb et fil à tricoter !!).

Je m’autorise donc aujourd’hui à imaginer des fins de réunions de conseil municipal où tous nos élus viendraient avec leurs pelotes de laine (laine récupérée sur le dos des « tondeuses ») et leurs aiguilles (élus et élues naturellement, puisqu’il y a parité) et devraient, d’ici à la fin du mandat, faire en T.P. un ouvrage aux aiguilles. Voilà qui serait concret, écolo, éducatif et ludique !!!

Thérèse Dupont, Conseiller municipal

vendredi 17 juillet 2009

Bonnes vacances !

Toute l'équipe d'Ambition pour Lambersart et ses 3 élus vous souhaitent de bonnes vacances.
Pas de congés pour notre blog. Il continuera à vous informer tout l'été. Bonne lecture et merci de votre fidélité !

mardi 14 juillet 2009

Charité bien ordonnée commence par soi-même

Il nous est rapporté, par le journal La Voix du Nord, qu’au cours d’une « réunion d’information » tenue par notre Député, ce dernier s’était gaussé de l’exécutif de LMCU, s’interrogeant à propos du nombre élevé de vice-présidents (32 au total), supérieur au nombre de ministres du gouvernement… Ce qui est vrai, sauf si l’on compte les secrétaires d’état : on aboutit alors à 39 impétrants (et il parait que pendant l’été, ce chiffre risque d’augmenter).
Mais sur le fond, peu importe, nous nous gaussons avec lui de la propension des assemblées territoriales à nommer chacun de ses membres à un poste, afin de satisfaire les ego de chacun, ou de maintenir les équilibres politiques.

Il faut cependant rappeler quelques chiffres, avant de tirer une conclusion :
-Entre 2001 et 2008, lorsque Mr Daubresse était premier vice-président de la Communauté urbaine (Mr Mauroy en assurant la présidence), le nombre de vice-présidents s’élevait à 43. On ne l’a alors jamais entendu rire du nombre élevé de vice-présidents.
-Dans notre cher « SIVOM Alliance Nord-Ouest », qu’il préside, nous avons 8 vice-présidents (pour 9 communes, à rapporter aux 32 vice-présidents pour 85 communes de LMCU). Chance pour Lambersart, notre ville bénéficie de la présidence et d’une vice-présidence !
-Au conseil municipal de Lambersart, sur les 28 élus de la liste majoritaire, 23 ont des attributions officielles (le maire, bien sûr, 13 adjoints, et 9 conseillers municipaux délégués), soit 3 de plus que dans le précédent mandat. Nous avions remarqué cet accroissement de 15%, ce qui nous avait poussé à voter « contre » cette proposition.
Alors, conclusion : notre Député se livrerait-il à une saine autodérision, en reprochant à Mme Aubry des pratiques qu’il s’applique allégrement, ou regretterait-il que le nombre de places au gouvernement ne soit pas plus élevé ? Il est vrai que dans une société comme la nôtre, où le culte de soi prend largement sa place, il devient de plus en plus difficile d’y trouver la sienne.

dimanche 12 juillet 2009

14 juillet et médiathèque


C’est la surprise, c’est officiel, c’est affiché par kakémonos interposés, c’est Tina Arena qui se produira à l’occasion du 14 juillet 2009 au Parc des Charmettes.
Il faut dire que c’est bien choisi, nous avons l’aréna au Colysée et nous aurons Tina Arena au Parc des Charmettes, un programme bien complet et original, sauf que Tina Arena est venue il y a quelques semaines chanter pour le Carnaval de Lomme le 13 juin dernier !!
Que se passe-t-il ? Fait-on des groupements de commandes pour les festivités avec notre voisine lommoise ? Ce qui nous a permis d’avoir un spectacle à bon prix peut-être ? Manquerait-on d’imagination ou simplement avons-nous voulu faire rimer, cette année la chanteuse avec le site ? Tant mieux pour les fans de Tina Arena, ils n’auront pas loin à se déplacer, échanges de bons procédés, tout compte fait ! Mais dommage que les bons procédés ne se réalisent pas pour la médiathèque… Nous avons appris récemment que les Lambersartois inscrits à la médiathèque de Lomme subiront une nette augmentation (+ 75%) quand ils renouvelleront leur abonnement…(cf notre article récent sur la médiathèque)

dimanche 5 juillet 2009

Liberalitas parlementaire pour le riparius


Il a fallu montrer, démontrer et prouver… pour qu’on nous donne enfin acte que la réserve parlementaire de 190 000 euros de notre député-maire n’avait pas financé Lambersart-Plage 2008 mais des travaux programmés pour le Centre De Gaulle.

Voilà que dans son édition du 26 juin 2009, la Voix du Nord nous reparle de l’enveloppe parlementaire ! Une obsession !... qui réapparaît cette fois non plus sur Lambersart mais sur Marquette et pour, devinez donc, l’acquisition, en 2010, de lampes écologiques destinées à détruire le riparius (cousin du moustique) lequel a installé ses quartiers d’été le long des berges de la Marque urbaine au confluent de la Deûle !

Nous apprenons aussi, dans ce même article, qu’un spécialiste en mousticologie, (dénommé M. COUSIN !) s’occupe de ce dossier en mairie de Marquette depuis 2002.

Le cousin-riparius en question se montre récalcitrant puisque tout le monde s’évertue à le déloger : Département, scientifiques es-riparius, Espace Naturel Métropolitain (E.N.M.) et, maintenant, le député avec ses lampes écolos !

Pourvu qu’il n’ait pas la mauvaise idée de venir faire du cousinage sur les berges lambersartoises de la Deûle, à hauteur de notre espace de Plage, là où nous avons, cette année, fort sympathiquement planté palmiers et installé des méridiennes … et qu’il ne nous faille pas à nouveau recourir à l’enveloppe parlementaire !!