lundi 30 mars 2009

Conseil municipal du 19 mars 2009

Le conseil municipal s'est réuni le 19 mars 2009, essentiellement pour étudier et voter le budget 2009 de la commune (le débat d'orientation budgétaire (DOB), qui ne donne pas lieu à un vote, s'était déroulé le 16 février (vous pouvez relire notre intervention à ce sujet ici). Bien que n'ayant pas à disposition le compte-administratif 2008 (qui représente le bilan des dépenses et recettes réelles de la ville en 2008), nous avions à nous prononcer sur deux éléments essentiels: les taux d'imposition, et le budget primitif.
En ce qui concerne le maintien des taux de Lambersart au niveau de l'année précédente (mais la revalorisation de 2.5% de la valeur locative cadastrale entraînera quand même une augmentation pour les ménages), nous avons approuvé la décision de la majorité. Il eut été démagogue de prétendre qu'on pouvait baisser les recettes de la ville, il eut été difficile pour les ménages, en cette période, d'augmenter les taux, il était cohérent et sage de les maintenir au niveau de l'année antérieure.
Pour le budget primitif, nous nous sommes opposés à la majorité; d'une part, parce que nous n'avons pas trouvé de hausse de l'investissement dans les chiffres comparatifs des budgets prévisionnels 2008 et 2009, mais au contraire une baisse. D'autre part, car les investissements que nous avions proposés n'ont pas été retenus (ni même envisagés une seule seconde). Enfin, il nous paraissait possible de réduire certaines dépenses de communication, ou de réception, afin de favoriser l'investissement, ou le soutien social par le ccas (pour lequel une augmentation de 19,8 % a cependant été décidée, bravo!).
Nous avons approuvé les autres délibérations de ce conseil.

Vous pouvez l'intégralité du compte-rendu de ce conseil municipal ici.

vendredi 20 mars 2009

Lambersart-plage 2008 : suite… et fin ?












Nous avons beaucoup parlé de Lambersart-plage. Pour dire que l’idée initiale était séduisante (proposer une animation l’été pour les Lambersartois ), mais pour dire aussi que le résultat (étendue de la plage, dates d’ouverture,…) était décevant. Et puis nous avons parlé du bilan financier (Lire nos précédents articles).

Que disions-nous là ! « Des sottises », puisqu’elle « n’a quasiment rien coûté aux contribuables ». Les tribunes, les interventions dans la presse, de la part du maire et de son équipe, allaient dans le même sens. Pour résumer Lambersart-Plage aurait coûté 207000 euros moins les 190000 euros de la réserve parlementaire du député Marc-Philippe Daubresse.


Aujourd'hui, nous avons l’honneur de livrer à votre observation les deux documents suivants :
Tout d’abord la lettre du Ministère de l’Intérieur attribuant la subvention de 190000 euros pour la rénovation extérieure du centre Charles de Gaulle. (Lisez la copie de cette très intéressante lettre ici)
Cette lettre, nous l’avions demandée dans un courrier du 6 janvier 2009. N’obtenant pas de réponse, nous avons sollicité la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA). La copie de la lettre nous a alors été fournie.
On constate que « cette subvention est attribuée au projet évoqué ci-dessus et que, conformément à la réglementation en vigueur, en cas de non réalisation de l'opération, la subvention correspondante sera définitivement annulée ».

Mme Alliot-Marie réclamera-t-elle le remboursement de cette subvention ?

Et continuera-t-on à affirmer que nous disons des « sottises » ? Pourrions-nous, même, espérer entendre que nous avions raison ?

Le deuxième document est le bilan comptable « officiel » de Lambersart-Plage 2008, reçu depuis plusieurs mois :
(Lisez ce bilan ici)
On constate que le coût d’aménagement de la plage et de l’espace sportif ( clôtures, portillons, ganivelles ,…) est de 58161 euros ttc. Il a été décidé d’amortir ce coût sur 10 ans, ce qui permet, pour 2008, de n’affecter que 5816 euros à ce poste. Et on arrive à un coût global de 207000 euros pour 2008, plutôt que 260000 euros si l’on n’avait pas mis en place cet amortissement.
Cette astuce comptable tiendrait la route… si l’on retrouvait, dans les documents du budget 2009, une trace de cet amortissement… Or, on ne retrouve pas cette somme dans les annexes du budget 2009. Nous espèrons que que la somme est reprise dans les amortissements des immobilisations.
Lambersart-plage 2008, suite et fin… titrions-nous !

Le 25 mars, se réunit la commission culture, qui a à traiter de Lambersart-plage ( à noter que déjà 132 000 € ont été inscrits pour ce projet au budget 2009).


Nos propositions sont connues : une « plage » moins concentrée, s’étendant vers le Colysée, des dates d’ouverture plus adaptées, moins de communication, plus de simplicité. Et un coût nécessaire, mais assumé.

lundi 16 mars 2009

Qui trop embrasse...(quater)

Des sources bien informées nous précisent que notre heureux élu a été investi d'une mission supplémentaire au sein de l'UMP, sur l'Outre-Mer, "ouvrant ainsi la voie à une contribution de l'UMP aux Etats-Généraux de l’Outre-mer qui se tiendront en mai prochain" (Plus d'informations ici). Espérons qu'en plus du rapport, nous aurons la chance d'avoir quelques photos des déplacements sur le terrain...
A bientôt, pour la suite de la saga....

Retrouvez les précédents épisodes de notre saga "Qui trop embrasse mal étreint..."
épisode 1
épisode 2
épisode 3

jeudi 12 mars 2009

Conseil municipal du 16 février 2009

Voici un bref compte-rendu du conseil municipal du 16 février 2009.
Le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) en a constitué la première partie. Patrick Binet a exposé, à la suite de l’adjoint aux finances, Ch Caudron, le point de vue du groupe, pointant notamment des ratios peu flatteurs pour Lambersart, comparée aux communes de la CUDL. Il a insisté sur la nécessité de maîtrise des frais de fonctionnement, en activant les investissements (à condition que ces investissements ne soient pas générateurs ultérieurs de frais de fonctionnement). Ont ainsi été évoquées l’adaptation de la salle Malraux en vraie salle culturelle polyvalente, ou le réaménagement du centre historique de Lambersart, à savoir la rue du Bourg entre l’église St Calixte et la salle Malraux.
Dans une deuxième partie, le conseil municipal a discuté de plusieurs résolutions, que nous avons approuvées, sauf deux d’entre elles :
-nous avons voté « CONTRE » une nouvelle opération immobilière entre la Ville et LOGICIL, bien qu’il y ait un certain rééquilibrage du dossier, mais, parce que ce dossier n’a, cette fois encore, pas été examiné en commission ad hoc (idem les délibérations sur l’extension du Béguinage le 15 décembre 2008).
-nous avons voté « CONTRE » l’opération immobilière avec la SA d’HLM « Notre foyer » pour la cession de 10 maisons rue Chateaubriand pour la réalisation d’un programme d’accession sociale, et bien que le projet soit intéressant pour le logement social, également parce que ce projet n’avait pas été étudié en commission.
Enfin, Nicolas Bouche, lors des questions orales, a interpellé le maire sur le fait que les commissions « Sécurité - Voirie – Proximité » et « Jeunesse - Ecoles - Citoyenneté [dont Prévention - Jumelage] » ne se sont jamais réunies. Réponse fut donnée que la commission « Sécurité - Voirie – Proximité » s’était réunie le 9 décembre ( comme par hasard, au même moment qu’une réunion sur le Pacot-Vandracq, promise par le maire depuis juin, qui n’a pu être organisée qu’à cette date là), et que la commission « Jeunesse - Ecoles - Citoyenneté [dont Prévention - Jumelage] » aurait dû se réunir (nous étions heureux de l’apprendre) justement les soirs de la visite de Martin Hirsch, puis des « grands vœux » du 14 janvier ; elle a donc été reportée à une date ultérieure…

Si vous souhaitez lire l'intégralité du compte-rendu de ce conseil municipal, cliquez ici.

vendredi 6 mars 2009

Qui trop embrasse... (ter)


Notre Maire vient d'être à nouveau sollicité par les plus hautes instances de la République pour sortir la France de la crise, dans le cadre du Plan de Relance. En effet "afin de garantir le succès de ce plan, le Premier Ministre vient de nommer 7 parlementaires dont (il) fait partie en mission auprès de P. Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance" (blog de MP Daubresse du 23/02/2009).
Le voilà donc avec 8 missions ou mandats à charge, 8 casquettes comme il dit si bien. mais rassurez-vous, il ne se trompe pas de couvre-chef lorsqu'il change de mission ou de mandat : "Il jongle aussi avec les dossiers, les collaborateurs, les interlocuteurs, les budgets et a d'ailleurs plusieurs bureaux"(Voix du Nord du 1/3/2009)
En cette période de remise des Oscars , d'Etoiles (au Michelin) qui récompensent les talents, les performances, nous le félicitons à nouveau et nous lui soulevons notre Chapeau !"


PS : n'hésitez pas à consulter les précédents épisodes de notre saga "Qui trop embrasse..." (1) et (2).