lundi 12 août 2013

Vidéo : protection ? surveillance ? Une vidéo qui nous coûte toujours plus cher

  1. Nous nous y sommes opposés depuis le début, car ça coûte cher, et ça n’est pas efficace.
Inefficace ? Pourtant, le bilan présenté par la majorité municipale veut nous prouver le contraire : on est passés de 35 à 4 actes délictueux en deux ans, sur la Cité Familiale… C’est quand même prodigieux ! Est-ce parce que le quartier de la Cité familiale est un quartier fermé ? Peut-être.  Est-ce parce que, en même temps qu’on installait les caméras, on recrutait deux animateurs sociaux spécifiquement dévolus à ce quartier ? Peut-être.  Est-ce que la délinquance s’est déplacée vers d’autres quartiers ? Sans doute.

Cher ?  Il était urgent en décembre 2009 de prévoir 550 000 euros pour la vidéosurveillance. Deux ans et demi plus tard, on a dépensé 180 000 euros ; l’urgence était donc relative…
Et ça redevient urgent, de dépenser au total 950 000 euros, en espérant 190 000 euros de subventions ;  soit 20% du total, alors qu’il s’agissait au départ de recouvrer 40 % !
Le problème, c’est qu’en trois ans, on n’a pas su financer 550 000 euros, et qu’on nous annonce, alors que les finances sont plus que raides, qu’on va trouver 720 000 euros d’ici l’année prochaine ! Nous ne pouvons pas nous empêcher d’y voir, une fois de plus, un effet d’annonce bienvenu en période électorale…

2. Nous allons sûrement avoir droit au laïus habituel : « Vous critiquez, mais vous ne proposez rien ». Or, depuis 2009, sur ce sujet, nous proposons une approche fondée sur plus de présence humaine sur le terrain. Bien sûr, nous ne pouvons influencer les hautes instances qui nous gouvernent, qui ont décidé que le commissariat de police se trouverait à La Madeleine plutôt qu’à Lambersart, commissariat dont les effectifs sont manifestement insuffisants. Il ne nous semble pas d’ailleurs que le député-maire, ancien ministre, ait eu la moindre influence dans ce domaine particulier alors qu’il était dans les hautes instances nationales, à savoir les Gouvernements Chirac et Sarkozy auxquels il ne manque jamais de faire référence.Mais, localement, il y a des choix politiques à faire. Et la vidéo-surveillance, c’est un choix que nous regrettons, quand nous constatons qu’il y a autant de personnel municipal affecté au service prévention et à la police Municipale, que de personnel affecté à la Communication et au Protocole.





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le 31 mars dernier, un INDIGNE vous a écrit ceci (je cite) :

" ENTIEREMENT d'accord avec votre point de vue concernant l'inefficacité des caméras de surveillance ! Leur installation est une fausse solution, fortement démagogique, à un problème sociétal qui doit être traité par de la prévention, du travail de proximité et du dialogue.
Signé - Un indigné engagé auprès de délinquants ! "

J'adhère totalement à ces propos !

Un autre indigné.

Anonyme a dit…

Mr Daubresse fait tout pour la sécurité de sa ville !!... mais que fait sa police municipale ?... refuser d'intervenir avant l'heure légale de leur reprise de travail alors qu'une demande d'intervention fut faite par téléphone et déplacementS,leur précisant le nom exact de la rue où une dame faisait du porte à porte. En réalité, c'était du repérage de maisons pour vols (dont le quartier avait été récemment victime en l'espace de qq jours) Il a fallu que la personne suive, durant une demi-heure ! cette dame afin de ne pas perdre sa trace...
Ce n'est que grâce à cette aide que la police municipale l'a interceptée.
Un comble, non ?..