Nasr-Addin Younsi est entraîneur de l’équipe de football de l’Iris Club de Lambersart, qui évolue en promotion honneur.
Il y a un mois, lors d’un match contre Villeneuve-d’Ascq (qui menait alors 1-0) se produisit un choc entre deux joueurs, qui se blessèrent gravement (fracture du tibia). L’entraîneur lambersartois sollicita l’arrêt de la partie, ses joueurs n’ayant plus le cœur à jouer (Samu et pompiers étaient restés 45 minutes sur le terrain, médicalisant les blessés). L’entraîneur villeneuvois accepta généreusement, perdant ainsi l’avantage acquis au cours de la première mi-temps.
Samedi dernier, on rejouait le match. A l’engagement, les joueurs lambersartois donnèrent le ballon à leurs adversaires, et les laissèrent marquer un but, sans opposition ; Villeneuve d’Ascq menait 1-0, score affiché lors de l’arrêt du match initial.
Cela s’appelle le fair-play. Quel que soit le classement de l’équipe lambersartoise en juin, sa saison aura été réussie. L’honneur avant l’enjeu, telle est la philosophie éducative du sport. C’est ce qu’a défendu Nasr-Addin Younsi (et ce qu’ont accepté ses joueurs). Pour ce beau geste, cet éducateur mérite d’être valorisé.
Pourquoi pas par le « titre » de Lambersartois de l’année ?
1 commentaire:
Si seulement nos candidats aux élections présidentielles avaient, ne serait-ce qu'à l'esprit, cette notion de fair-play ?
Hervé Jean-Marie.
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