Rude économiquement, éprouvante socialement, décevante pour la Planète, notre année 2010 s’est achevée. A Lambersart, comme ailleurs, les effets de la crise se font lourdement sentir.
A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, alors que bien des villes ou Ets publics ont eu leur débat d’orientation budgétaire (Marcq en Baroeul, Lomme, La Madeleine, Lille, Saint-André), voire ont voté leur budget 2011( Bondues, LMCU, Région), nous ne savons toujours pas la sauce qui va être concoctée à Lambersart. On s’affaire sans doute « en cuisine » pour connaître les résultats de l’exercice 2010 et on aligne ce qu’il va falloir financer.
L’équilibre financier est difficile ; entre ce qui est engagé (projets et programmes en cours) et incompressible en dépenses d’un côté, et ce qui est promis (abattement fiscal supplémentaire pour les familles nombreuses) en recettes de l’autre, il faudrait un miracle ! Ou bien un recours accru à l’endettement…
La Loi impose un vote du budget avant fin mars et un vote du compte administratif avant fin juin. Le bon sens voudrait qu’un budget annuel soit voté avant de débuter l’année, ou dans les premières semaines de celle-ci. Et que le compte administratif (le vrai « bilan comptable » de 2010) soit connu et validé lui aussi en début d’année 2011 (rien n’explique qu’il faille 6 mois pour boucler un compte administratif). A Lambersart, la majorité choisit de s’en tenir à la lettre de la Loi. Nous regrettons qu’on ne choisisse pas le bon sens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire