lundi 19 avril 2010

Quelques précisions (à propos de la villa des roses)

Rappel :
Il a été soumis au conseil municipal du 15 décembre 2008 la proposition de M. Claeys de léguer à la ville sa villa Belle Epoque, avenue de l’Hippodrome, dénommée Villa des Roses et une collection d’œuvres d’art. Cette donation était assortie, comme il se doit, de conditions, entre autres l’usufruit pour le donataire, la nue-propriété pour la ville, la mise en valeur des œuvres d’art.

Nous n’avions plus entendu parler du dossier depuis plusieurs mois, si bien qu’au conseil municipal du 22 juin 2009 (mettre le lien avec le conseil) nous avons demandé où il en était. Il nous fut répondu qu’une réunion serait organisée associant les membres des commissions concernées (urbanisme/travaux et culture) à la rentrée c’est-à-dire septembre 2009.

Celle-ci s’est déroulée le 5 novembre 2009. Des premières infos nous furent données, des chiffres avancés (notamment des estimations de travaux à effectuer, dans l’immédiat et dans les années à venir et même un chiffrage pour le cas où cet immeuble serait ouvert au public…, et la valeur des œuvres évaluée par un commissaire-priseur-expert (décision n° 5907 du 25/03/2009)).

A l’issue de cette réunion, M. le maire, au regard des différentes questions posées, des positions prises, nous assura qu’il reverrait M. Claeys et son notaire, Me Cornille, afin de leur soumettre tous les problèmes posés. De notre côté nous l’assurions de ne pas communiquer sur ce sujet afin de ne gêner, en aucune manière, les rencontres entre les divers intervenants.

Le 11 décembre 2009, le dossier revint au conseil municipal (mettre lien avec le conseil municipal) sous la forme d’un rapport au conditionnel. Nous avons voté « pour », dans l’attente de documents. Nous ne savions notamment pas la destination future qui serait donnée à cet immeuble.

Précisions :
Comme convenu, nous n’avons donc rien commenté sur notre blog, à l’exception de nos positions prises en conseil municipal. Mais à l’occasion du budget 2010, nous constatons que des dépenses figurent dans le budget (« provision de frais de donation Claeys », et « travaux dans le Hall d’honneur » de l’Hôtel de Ville pour le même objet) !

Le maire, jugeant que les estimations de travaux avaient été réalisées « à la louche » par son adjoint, nous avait proposé de demander des devis à des entreprises spécialisées (nous avions communiqué les coordonnées d’une d’entre elles). Nous n’avons pas eu d’autre réunion, ni de document alors que les choses progressent, semble-t-il, puisque des lignes budgétaires sont inscrites au budget 2010… Notons que lors du vote du budget, nous proposions (entre autre), afin de gommer l’augmentation des bases, de ne pas retenir les dépenses « Claeys » puisque le conseil n’a encore rien décidé, ce qui bien entendu fut refusé sans aucune explication et pour cause !

Et voilà que, dans le magazine municipal d’avril, nous nous voyons attribuer la palme du sérieux à propos de ce dossier, comme si nous avions déjà donné un quelconque aval ! Comment le donnerions-nous puisque nous n’avons toujours pas eu le moindre des éléments promis ???
Nous précisons donc à nos lecteurs qu’en l’état des informations que nous possédons, nous ne pouvons prendre aucune décision ; si cette donation (qui honore son initiateur) devait mettre à mal les finances de la ville pendant de nombreuses années, pour une utilité toute relative, nous nous y opposerions. C’était d’ailleurs l’avis presque consensuel lors de la discussion en conseil municipal du 11 décembre 2009, résumé par M. le maire dans cette phrase « nous avons besoin de connaître précisément les engagements que nous prenons ».

1 commentaire:

Michel a dit…

Sans présumer du bien fondé de l'acceptation de la donation Claeys, je ne trouve pas anormal de voir les frais potentiellement occasionnés par cette donation au budget.

En effet, le budget étant un document prévisionnel il est bon d'y inscrire les dépenses et les recettes sincèrement possible-dont ici celles concernant la donation Claeys.

Rien, par contre, n'interdit à la ville de ne pas dépenser ces sommes et de les réaffecter le cas échéant, si les études donnent des résultats trop négatifs.

c'est surtout le résultat de ces études qu'il faudra exiger et examiner attentivement...