Du "laisser-aller" à Lambersart-plage !

« Dès le 8 Juin sortez les chapeaux de paille, robes et autres maillots à rayures ! »
La Belle Epoque n’est pas loin…"

Mais en attendant… Mettez vos bottes en caoutchouc, munissez-vous de sacs poubelles et surtout, n’amenez pas vos enfants !!!
Le site Lambersart-Plage, « vitrine » prestigieuse de la commune est victime de… « laisser-aller ». Le promeneur du week-end de Pâques en a été pour ses pas ! Et s’il entre sur le site par celui du Colysée, double pioche ! Là, ce sont des actes de vandalisme (poubelle défoncée et dispersée sur le trottoir, arbre cassé, bouteilles d’alcool éclatées et bris de verre partout… bancs tagués…) qui ont dégradé le site dans la nuit de samedi à dimanche ce week-end là.
Ce triste constat suscite deux questions :
-Quand on parle de développement durable et d’environnement, s’agit-il d’une « mode », « d’une semaine », bref, de faire… comme tout le monde ??? Souscrire à l’Agenda 21 ne suffit pas, encore faut-il être acteur et actif ! Notre commune est-elle si riche qu’elle peut se permettre de mauvais investissements non-durables ???
L’état actuel de Lambersart-Plage est tout sauf… durable ! L’environnement naturel a repris le dessus, et pour le développement, il n’y aura aucun commentaire ! Le visiteur hésitera entre plage dégradée et pelouse sauvage… mais quoiqu’il en soit, il rebroussera chemin, sans intention de retour ! (avec les enfants qui ne manqueront de questionner : « elle est encore loin la plage ? »)
-Quand on équipe une commune d’un site « prestigieux» comme le Colysée, ne doit-on veiller à sa sécurité ? à sa convivialité ? à son entretien ? Une « brigade » d’intervention rapide ne peut-elle garantir l’accès au site dans de bonnes conditions ?
Ce week-end de Pâques, les visiteurs étaient nombreux (profitant d’une météo favorable), à réinvestir les bords de la Deûle… Mais voilà, il faudra attendre l’ouverture officielle (et onéreuse) du site pour re-trouver un lieu propre et entretenu !
Quelle désolation !
Aménager n’est pas saisonnier… du moins de notre point de vue !