Certains sont légitimes : choisir de consacrer du temps à sa famille le dimanche au moins, faire face à des obligations professionnelles (la plupart des élus municipaux ne sont pas des professionnels de la politique), ou s’octroyer quelques jours de vacances.
D’autres choix sont imposés : la maladie ou l’accident empêchent de participer à telle ou telle obligation municipale. Chacun le comprend bien.
Les derniers sont volontaires, traduisant un ordre de priorité, qu’il faut assumer : on préférera assister à la réunion d’information sur le Pacot qu’à la commission « sécurité, voirie, proximité » qui sont programmées le même jour, à la même heure, comme l’un d’entre nous a dû s’y résoudre l’année dernière, par exemple. Ou peut-être à la commission de validation des listes pour les élections régionales de l’UMP à Paris, alors qu’on n’est pas soi-même candidat, ou peut-être encore sur les plateaux de télévision pour commenter le discours de Nicolas Sarkozy, plutôt qu’aux vœux aux Lambersartois du quartier du Bourg, alors qu’on en a soi-même fixé la date. Alors, si « Maire, c’est le plus beau des mandats » (La Voix du Nord 20 décembre 2007), responsable de l’UMP c’est quoi ? (nous n’avons pas trouvé de mot français pour « plus beau que plus beau », merci à nos lecteurs de nous aider).

Nous nous permettons alors un petit conseil : qu’en 2011, il n’y ait qu’une cérémonie de vœux, où tous les Lambersartois seront invités. Economie de temps, économie d’argent sans doute, et moins de choix à devoir assumer.