samedi 31 mars 2012

Conseil municipal du 28 mars 2012

Le conseil municipal qui s’est tenu ce 28 mars était centré sur le vote du budget. Ce point central de la vie municipale avait été précédé par le Débat d’orientation budgétaire (DOB) (à lire ici en intégralité)

Les chiffres clefs sont au nombre de 3 : une diminution de la taxe d’habitation de 1% (elle passe de 41% à 40.59%), des dépenses de fonctionnement autour de 30 millions d’euros, et des dépenses d’investissement de 14 millions d’euros.

Nous avons approuvé la diminution de la taxe d’habitation ; nous la réclamions depuis des années, nous n’allions pas la refuser cette année ! Maire depuis presque 25 ans, c’est la première fois que MP Daubresse parvient à ce résultat. Moment historique, comme le souligna Ch. Caudron !

Nous nous sommes abstenus sur le vote du budget. (lire ici notre exposé complet) Persistent en effet trop de zones d’ombre.

Le budget du CCAS (auquel la ville verse une subvention de 2.3 millions d’euros) ne nous est pas communiqué (malgré des promesses répétées depuis octobre 2010), les subventions annoncées (900000 euros en 2012) n’y figurent pas, des investissements sont reportés d’année en année…

Une ligne de crédit de 2 millions d’euros (ouverte en décembre 2010) vient à point nommé équilibrer les comptes, alors qu’on nous fait voter en urgence ce même soir un prêt de plus de 4 millions d’euros pour la restructuration du Pacot-Vandracq.

Enfin, apparaît une mystérieuse et nouvelle ligne, intitulée « dépenses imprévues en investissement », dont l’adjectif « imprévu » ne contribue pas à nous rassurer sur la maîtrise des dépenses communales…

Comme d’habitude, il nous fut répondu que nos interrogations étaient soit illégitimes, ou qu’elles témoignaient de notre incapacité à décrypter les chiffres du budget.

Lire le compte-rendu in-extenso de ce conseil municipal

vendredi 30 mars 2012

Votons !

Ils étaient nombreux, le vendredi 16 mars, les jeunes lambersartois venus chercher leur carte électorale et leur livret citoyen au cours d’une réception spéciale organisée en mairie.

La plupart d’entre eux exercera donc, pour la première fois, son droit de vote pour l’élection présidentielle puis pour les élections législatives. Quatre occasions de se rendre aux urnes ces prochaines semaines.

En France, le droit de vote est devenu universel pour les hommes depuis 1848, et depuis 1944 pour les femmes.

Ce n’est donc pas si vieux ! Et pourtant cela nous semble quelquefois si banal !

« Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique », comme il est écrit sur nos cartes électorales.

En cas d’absence un rappel utile : le vote par procuration existe ! Il suffit de désigner un mandataire votant dans la même commune que vous, en vous rendant au commissariat. Quelques papiers sont indispensables :

Des justificatifs (de domicile et d’identité) vous concernant, et les nom, prénom, date et lieu de naissance, bureau de vote et numéro d’électeur (figurant sur la carte d’électeur).

C’est simple et gratuit, alors VOTONS !

jeudi 22 mars 2012

"Centre commerçant"

Ce panneau, en piteux état, installé au carrefour de l’église St Calixte, illustre bien ce double problème : l’absence de véritable centre-ville, et les difficultés de mener une politique communale en faveur du commerce.

Le touriste (puisqu’on prétend faire de Lambersart une ville touristique) qui s’aventurerait à suivre ce panneau pourrait, avec l’argent retiré au distributeur d’une des banques, s’acheter une frite, un morceau de charcuterie, ou manger au restaurant. Point*.

Nous n’avons pas de solution miracle par rapport à ce problème. Mais nous pensons qu’il est intimement lié à l’absence de réflexion globale sur l’existence d’un centre-ville à Lambersart. Alors qu’on va inaugurer le beau pôle animation, et qu’on désenclave le Pacot-Vandracq, il serait utile que cette démarche urbanistique se poursuive.

Est-il indispensable que les services techniques (et leurs dépôts) se situent en centre-ville ? Ne peut-on envisager un parking, qui s’étendrait de « la Halle » au parking en schiste, en passant par le dépôt des services municipaux ? Ce qui permettrait de supprimer les parkings de la place des frères Thomas et de la friterie ? Libérant ainsi de l’espace pour aménager les pourtours de l’église, et en faire un centre-ville digne de ce nom ? Le débat est lancé !

On nous objectera que les finances de la ville ne le permettent pas. Mais quel dommage qu’en 25 ans, rien n’ait bougé….

*On rétorquera qu’il peut acheter une maison, prendre des cours de danse ou des heures d’aide à domicile, voire une pierre tombale. Mais pas de baguette.

PS : nous nous excusons, auprès de nos lecteurs, de l’absence d’article depuis le 22 février. Mais les vacances, et l’étude du budget 2012, à partir des chiffres dont nous disposons depuis mi-février, ne nous ont pas permis de publier plus tôt. Le rythme habituel va reprendre…