samedi 26 novembre 2011

Tribune dans le bulletin municipal de décembre 2011

Persévérance et longueur de temps font plus que force ni que rage (inspiré du «patience et longueur de temps…», de J. de la Fontaine)

La construction de la médiathèque lambersartoise touche à sa fin, l’inauguration pourra sans doute se tenir mi-2012.


Nous avons durement milité pour que celle-ci voie le jour. Les articles sur ce sujet sont nombreux sur notre blog*. Celui du 20 septembre 2009 résume bien l’évolution du dossier ; d’un refus initial, la position du maire a évolué vers un accord, dans le cadre du pôle animation du Pacot-Vandracq qui regroupe plusieurs structures. Dans l’attente de l’ouverture de cette médiathèque (indispensable pour une ville de presque 30 000 habts), nous avons obtenu qu’une partie des frais d’inscription des Lambersartois à celle de Lomme soit prise en charge.

Les bibliothécaires bénévoles des « Bibliothèques pour tous » ont pu visiter les locaux qu’elles occuperont dans quelques mois. Ceux-ci seront clairs et spacieux, leur remarquable activité sera pérennisée. L’architecture du bâtiment devrait permettre une agréable transition entre le Bourg, cœur de ville, et le Pacot.

Par provocation, nous avions parié sur une ouverture en 2014. Nous avons perdu ce pari, ce dont nous nous réjouissons bien sûr ! Les entreprises intervenant sur le chantier étaient tellement pressées de respecter les délais impartis, qu’on a vu (et entendu) des ouvriers polonais manier le marteau-piqueur un 14 juillet à 8 H du matin…

Que le bébé soit beau ou non, nous sommes heureux de vous annoncer enfin sa naissance prochaine (inspiré du « quand le bébé est beau, il ne manque pas de pères pour le reconnaître », d’ Arthur Notebaert, ancien Maire de Lomme, Président de LMCU) !

lundi 21 novembre 2011

Vidéosurveillance : effets d’annonce ! Emprunts : discrétion assurée !

La presse, décidemment toujours au bon endroit au bon moment, a rapporté qu’au cours du conseil du quartier Verghelles, MP Daubresse avait tenu les propos suivants : « Même si les caméras ont montré leur efficacité partout où elles sont installées, il n’y aura pas de nouvelles implantations. Le coût aurait un impact sur les impôts locaux et je me suis engagé à ne pas les augmenter ».

Nous rappelons que nous avions dénoncé, en décembre 2009, le caractère absurde de cette décision ; il avait fallu, en urgence, sans bilan ni étude préalables, sans projet budgétaire précis, voter 550000 euros de budget pour l’installation des caméras de vidéosurveillance. Ceux qui s’y opposaient étaient les complices des délinquants…

Un an après l’installation des caméras à la cité familiale, on constate que la délinquance ne diminue pas (on attend toujours l’arrestation des nombreux fauteurs de trouble que ces instruments allaient immanquablement repérer), ou qu’elle s’est déplacée vers d’autres quartiers… il nous paraît toujours aussi impératif et urgent de déployer des moyens humains, préventifs et répressifs.

L’arrêt de ce projet permettra d’économiser quelques 400 000 euros sur le budget des deux ans à venir. Ce qui ne fera pas de mal aux finances communales… Nous avons en effet calculé (à partir des données parcellaires dont nous disposons) que l’endettement lambersartois fin 2013 se montera à plus de 15 millions d’euros. Il était de 5.1 millions d’euros début 2008. Quand tout le monde parle de dette à surveiller, la nôtre aura flambé de 200% en 6 ans. S’il s’agit de financer des projets d’intérêt général, réfléchis et cohérents, l’emprunt est alors justifié ; mais s’il s’agit de financer des projets médiatiques, répondant à des ordres gouvernementaux, l’emprunt devient alors intolérable !

La gestion « à la petite semaine » atteint ses limites ! Merci donc, Monsieur le Maire, de faire machine arrière, sur ce projet irréfléchi…

PS : nous avons relevé dans la rubrique « politique » de la page « région » de la Voix du Nord du 20 novembre 2011 ces propos de MP Daubresse s’exprimant sur le contenu de la convention nationale de l’UMP à Lambersart : « Cette convention se place sous le signe du courage, on doit maîtriser la dette et les déficits, bâtir un nouveau type de croissance, adapter et garantir le modèle social avec une baisse de la dépense publique ».

mercredi 2 novembre 2011

Festiv'hiver ou Festiv'com ?

De nouveaux calicots ont fleuri à Lambersart, ville à la Communication 4 étoiles... !

Vous ne passerez pas à côté ; Festiv'hiver est annoncé partout en ville et à grand renfort de plaquettes distribuées dans nos boîtes aux lettres. C'est qu'on a les moyens pour la Com' à Lambersart !

Une page entière de la Voix du Nord (mercredi 12 octobre) lui a même été consacrée !
On paie pour ça ?
Quel est donc ce "nouveau" festival qui s'étend d'octobre à mai ?
Le terme "festival" est un peu abusif pour désigner la programmation des animations et évènements culturels se déroulant à cette période.
Nous ne mettons pas en cause la qualité du contenu, nous nous réjouissons de la réédition de "Films en concert ", mais la programmation reprenant en grande partie celle des années précédentes, rien ne vient justifier cette abondance de communication.
La parution du programme culturel dans la "News", dans le journal municipal, dans le calendrier que nous recevons déjà à domicile ne suffisait-elle pas ? Sans compter que nous serons à nouveau informés des manifestations les plus importantes par un nouveau feuillet …! Com' oblige ! Et des kakémonos !
A quand le Festival de la Communication ? Serions-nous Ville-pilote ?


Pour info, quelques éléments comptables du budget Com' de la Municipalité payé par les Lambersartois...
- 266 000€ dont 18 000€ de packs événements Voix du Nord : Festiv’Eté, Lambersart-Plage, Festiv’Hiver et autres réjouissances et expos en tous genres (lire notre expression libre d’octobre 2011) ;

- sans compter le coût de la distribution du magazine municipal, de la News dont il nous a été indiqué, suite à une question que nous avions posée au conseil municipal d’avril, qu’elle s’élevait à 13 090€ l’an dernier, non chiffrés les salaires du personnel : graphiste, journaliste et photographe (entre autres…) (cf compte-rendu du conseil municipal);

- et le coût de fonctionnement des panneaux d’informations numériques qui surgissent çà et là dont on aimerait bien, à la finale, savoir ce qu’ils coûtent réellement à l’achat puisqu’il y aurait eu des attributions gratuites !

Dans cette période particulièrement difficile, lorsque nous nous attendons tous à subir des difficultés pour faire face à l’essentiel, n’y a-t-il pas d’autres urgences, d’autres priorités que de « faire-savoir » aussi tapageusement ?