vendredi 21 mai 2010

De l’opportunité d’emprunter…

Lors du conseil municipal du 29 mars, nous avons proposé des réductions de dépenses à hauteur de 180 000€. Nous voulions limiter la hausse des impôts locaux au même niveau que l’inflation (0.1%) (Ce à quoi le maire s’était engagé). Cette proposition, qui tenait en quelques suppressions de crédits, ne bouleversait ni l’équilibre du budget, ni les programmes en cours, ni le fonctionnement courant. Elle fut rejetée en bloc. Conséquence : +1,2% pour chaque contribuable (colonne « commune »).
Alors que le dossier de la rénovation urbaine du Pacot est toujours en cours (en espérant que l’Etat puisse honorer sa participation financière jusqu’à son terme…), on apprend, par une interview à la presse locale, en février dernier, que le premier coup de pioche du 7e quartier est annoncé pour 2014 (c’est justement la fin du mandat actuel). Nous nous interrogeons donc...Nous obtenons, par blog interposé, une réponse pour le moins sarcastique à défaut d’être précise. S’appuyant sur la forme (le chiffre 7), la réponse reprend les 7 péchés capitaux (en nous exonérant de la luxure, quand même) ! Lourd… et sans rapport entre les deux si ce n’est porter en dérision les interrogations et les idées de l’opposition tout en s’octroyant « la palme de l’humour » avec l’humilité habituelle !
Que la majorité ne s’y trompe pas : le sujet est sérieux et mérite concertation et réflexion. C’est une opération de grande envergure, un nouveau quartier avec des équipements publics engageant des financements importants. Avec une faible capacité d’autofinancement, la ville devra indubitablement recourir à l’emprunt, engageant ainsi les générations futures.
Gardons nous d’emprunter pour assouvir des rêves.
Ayons des ambitions pour notre ville, pour construire l’avenir avec sérénité et sécurité.

jeudi 20 mai 2010

Rendons à César ce qui est à César !

Les chantiers de voirie et d’assainissement se multiplient à Lambersart.
Ils étaient attendus et nécessaires : reconstruction de trottoir(s) et création de ralentisseurs (plateaux surélevés) rue de Verlinghem et des Champs; renouvellement du réseau d'eau, avenue de la Liberté ; réfection de la voirie, avenue Bailly Ducroquet ; « refonte totale » de l’une des « plus belles avenues de Lambersart », avenue du Maréchal Leclerc (4millions d’euros); bassin de rétention, 28 000 m3, sous le stade Guy Lefort (10 millions d’euros) ; rampe de l’avenue de l’Hippodrome ; démolition et reconstruction du pont de Canteleu (4,5 millions d’euros) …
Mais qui donc finance tous ces travaux ? A lire les informations des bulletins municipaux et autres news, on pourrait croire qu’ils sont l’œuvre de notre maire « bâtisseur » et le fait de sa gestion. Que le contribuable lambersartois soit informé : les compétences municipales de la ville ne s’appliquent pas à l’ensemble de ces dépenses et comme le déclarait le maire (VDN du 17/02/2010), « la ville ne règlera que ce qui relève de ses compétences : éclairage et espaces verts » (quel dommage d’ailleurs que les réseaux électriques de l’avenue Bailly-Ducroquet n’aient pas été enterrés ; c’est pourtant une compétence municipale).
Le conseil général et LMCU sont les principaux financeurs de ces réalisations. Alors quand le maire de Lambersart demande (N°72 de Lille Métropole Info, mai 2010) « plus d’équité territoriale » et se dit « dans l’incapacité de connaître l’engagement financier de LMCU au profit des communes », on a du mal à suivre ! LMCU c’est 85 communes et 1 124 816 habitants. Le ministre des solidarités actives ne devrait pas oublier que Lambersart n’est qu’une de ces communes et que les habitants des 84 autres communes participent, dans le cadre de la solidarité, au financement qui permet aux Lambersartois de vivre dans un cadre de vie plus agréable. Il nous fallait être juste et « rendre à César ce qui appartient à César ».

mardi 18 mai 2010

Moutons et vaches

Nos tondeuses écologiques ont disparu ? Arrivées pour Pâques sur la pelouse devant l’Hôtel de Ville, en compagnie de poules et d’oies, bien plus tôt que l’an dernier, les voilà déjà reparties!!
C’est vrai que d’herbe il y en avait peu, et, quand il n’y a pas de foin dans les râteliers, les animaux se battent! Ont-elles eu peur de se faire elles-mêmes tondre avant l’heure ? Pourtant, elles, comme nous, n’y échapperont pas, ou ont-elles eu peur de subir les mêmes sévices que les pauvres vaches « plastiques » de la Ferme du Mont Garin ?
Dur, dur l’apprentissage de l’élevage dans notre bonne ville de Lambersart !