Toujours dans le souci de pratiquer une opposition constructive, nous avons lancé depuis deux ans des idées qui nous paraissaient intéressantes et facilement exploitables, pragmatiques et peu onéreuses. On les retrouvera dans nos textes publiés précédemment, ou dans nos interventions municipales. En voici une liste récapitulative, sorte d’inventaire à la Prévert !
-L’indication, sur des panneaux, ou par des marquages au sol, de l’emplacement du défibrillateur le plus proche.
-L’acquisition de vélos pour les déplacements des personnels entre les différents centres municipaux.
-Une répartition différente des dépenses liées à la culture, permettant de dégager 10 000 euros afin de financer une partie de l’adhésion des jeunes Lambersartois à la médiathèque de Lomme, en attendant l’ouverture de celle de Lambersart.
-L’annulation de l’augmentation des bases des taxes foncières pour 2010 par un gain de 180000 euros sur le budget 2010 (décoration et vidéo des « Grands Vœux » : 25 000€ - rafraichissement du hall de la mairie pour une potentielle donation d’œuvres d’art : 50 000€ et 20 0000€ pour provision de frais de donation - jalonnement touristique : 25 000€ - frais de restauration « vip » 5 000€ ces derniers passant de 10000 (en 2009) à 15 000€ (en 2010) - 145 000€ au lieu de 200 000€ (soit – 55 000€) pour la vidéosurveillance afin de rester dans l’esprit de la délibération votée par la majorité en décembre dernier), ce qui aurait permis aux contribuables lambersartois de voir leurs taxes communales maintenues au niveau de 2009.
-L’invitation de tous les Lambersartois à une unique cérémonie de vœux, moins pompeuse, dans une salle de sport éventuellement (on y tient bien des meetings).
-Un commissariat à Lambersart, une réflexion chiffrée sur le dossier « villa des roses », l’association du personnel sur les panneaux annonçant les vœux annuels, la délivrance des passeports à Lambersart…
Malheureusement, nous n’avons pas su convaincre ! Sans doute devrions-nous proposer une action telle que « mise à l’honneur du (ou de la) Lambersartois (e) champion (ne) du développement durable de l’année » ou « de la solidarité active ». Ces thèmes étant d’actualité, cette idée pourrait peut-être attirer l’attention de nos décideurs municipaux !
mercredi 21 avril 2010
lundi 19 avril 2010
Quelques précisions (à propos de la villa des roses)
Rappel :
Il a été soumis au conseil municipal du 15 décembre 2008 la proposition de M. Claeys de léguer à la ville sa villa Belle Epoque, avenue de l’Hippodrome, dénommée Villa des Roses et une collection d’œuvres d’art. Cette donation était assortie, comme il se doit, de conditions, entre autres l’usufruit pour le donataire, la nue-propriété pour la ville, la mise en valeur des œuvres d’art.
Nous n’avions plus entendu parler du dossier depuis plusieurs mois, si bien qu’au conseil municipal du 22 juin 2009 (mettre le lien avec le conseil) nous avons demandé où il en était. Il nous fut répondu qu’une réunion serait organisée associant les membres des commissions concernées (urbanisme/travaux et culture) à la rentrée c’est-à-dire septembre 2009.
Celle-ci s’est déroulée le 5 novembre 2009. Des premières infos nous furent données, des chiffres avancés (notamment des estimations de travaux à effectuer, dans l’immédiat et dans les années à venir et même un chiffrage pour le cas où cet immeuble serait ouvert au public…, et la valeur des œuvres évaluée par un commissaire-priseur-expert (décision n° 5907 du 25/03/2009)).
A l’issue de cette réunion, M. le maire, au regard des différentes questions posées, des positions prises, nous assura qu’il reverrait M. Claeys et son notaire, Me Cornille, afin de leur soumettre tous les problèmes posés. De notre côté nous l’assurions de ne pas communiquer sur ce sujet afin de ne gêner, en aucune manière, les rencontres entre les divers intervenants.
Le 11 décembre 2009, le dossier revint au conseil municipal (mettre lien avec le conseil municipal) sous la forme d’un rapport au conditionnel. Nous avons voté « pour », dans l’attente de documents. Nous ne savions notamment pas la destination future qui serait donnée à cet immeuble.
Précisions :
Comme convenu, nous n’avons donc rien commenté sur notre blog, à l’exception de nos positions prises en conseil municipal. Mais à l’occasion du budget 2010, nous constatons que des dépenses figurent dans le budget (« provision de frais de donation Claeys », et « travaux dans le Hall d’honneur » de l’Hôtel de Ville pour le même objet) !
Le maire, jugeant que les estimations de travaux avaient été réalisées « à la louche » par son adjoint, nous avait proposé de demander des devis à des entreprises spécialisées (nous avions communiqué les coordonnées d’une d’entre elles). Nous n’avons pas eu d’autre réunion, ni de document alors que les choses progressent, semble-t-il, puisque des lignes budgétaires sont inscrites au budget 2010… Notons que lors du vote du budget, nous proposions (entre autre), afin de gommer l’augmentation des bases, de ne pas retenir les dépenses « Claeys » puisque le conseil n’a encore rien décidé, ce qui bien entendu fut refusé sans aucune explication et pour cause !
Et voilà que, dans le magazine municipal d’avril, nous nous voyons attribuer la palme du sérieux à propos de ce dossier, comme si nous avions déjà donné un quelconque aval ! Comment le donnerions-nous puisque nous n’avons toujours pas eu le moindre des éléments promis ???
Nous précisons donc à nos lecteurs qu’en l’état des informations que nous possédons, nous ne pouvons prendre aucune décision ; si cette donation (qui honore son initiateur) devait mettre à mal les finances de la ville pendant de nombreuses années, pour une utilité toute relative, nous nous y opposerions. C’était d’ailleurs l’avis presque consensuel lors de la discussion en conseil municipal du 11 décembre 2009, résumé par M. le maire dans cette phrase « nous avons besoin de connaître précisément les engagements que nous prenons ».
Il a été soumis au conseil municipal du 15 décembre 2008 la proposition de M. Claeys de léguer à la ville sa villa Belle Epoque, avenue de l’Hippodrome, dénommée Villa des Roses et une collection d’œuvres d’art. Cette donation était assortie, comme il se doit, de conditions, entre autres l’usufruit pour le donataire, la nue-propriété pour la ville, la mise en valeur des œuvres d’art.
Nous n’avions plus entendu parler du dossier depuis plusieurs mois, si bien qu’au conseil municipal du 22 juin 2009 (mettre le lien avec le conseil) nous avons demandé où il en était. Il nous fut répondu qu’une réunion serait organisée associant les membres des commissions concernées (urbanisme/travaux et culture) à la rentrée c’est-à-dire septembre 2009.
Celle-ci s’est déroulée le 5 novembre 2009. Des premières infos nous furent données, des chiffres avancés (notamment des estimations de travaux à effectuer, dans l’immédiat et dans les années à venir et même un chiffrage pour le cas où cet immeuble serait ouvert au public…, et la valeur des œuvres évaluée par un commissaire-priseur-expert (décision n° 5907 du 25/03/2009)).
A l’issue de cette réunion, M. le maire, au regard des différentes questions posées, des positions prises, nous assura qu’il reverrait M. Claeys et son notaire, Me Cornille, afin de leur soumettre tous les problèmes posés. De notre côté nous l’assurions de ne pas communiquer sur ce sujet afin de ne gêner, en aucune manière, les rencontres entre les divers intervenants.
Le 11 décembre 2009, le dossier revint au conseil municipal (mettre lien avec le conseil municipal) sous la forme d’un rapport au conditionnel. Nous avons voté « pour », dans l’attente de documents. Nous ne savions notamment pas la destination future qui serait donnée à cet immeuble.
Précisions :
Comme convenu, nous n’avons donc rien commenté sur notre blog, à l’exception de nos positions prises en conseil municipal. Mais à l’occasion du budget 2010, nous constatons que des dépenses figurent dans le budget (« provision de frais de donation Claeys », et « travaux dans le Hall d’honneur » de l’Hôtel de Ville pour le même objet) !
Le maire, jugeant que les estimations de travaux avaient été réalisées « à la louche » par son adjoint, nous avait proposé de demander des devis à des entreprises spécialisées (nous avions communiqué les coordonnées d’une d’entre elles). Nous n’avons pas eu d’autre réunion, ni de document alors que les choses progressent, semble-t-il, puisque des lignes budgétaires sont inscrites au budget 2010… Notons que lors du vote du budget, nous proposions (entre autre), afin de gommer l’augmentation des bases, de ne pas retenir les dépenses « Claeys » puisque le conseil n’a encore rien décidé, ce qui bien entendu fut refusé sans aucune explication et pour cause !
Et voilà que, dans le magazine municipal d’avril, nous nous voyons attribuer la palme du sérieux à propos de ce dossier, comme si nous avions déjà donné un quelconque aval ! Comment le donnerions-nous puisque nous n’avons toujours pas eu le moindre des éléments promis ???
Nous précisons donc à nos lecteurs qu’en l’état des informations que nous possédons, nous ne pouvons prendre aucune décision ; si cette donation (qui honore son initiateur) devait mettre à mal les finances de la ville pendant de nombreuses années, pour une utilité toute relative, nous nous y opposerions. C’était d’ailleurs l’avis presque consensuel lors de la discussion en conseil municipal du 11 décembre 2009, résumé par M. le maire dans cette phrase « nous avons besoin de connaître précisément les engagements que nous prenons ».
dimanche 18 avril 2010
22 000 euros (suite et fin pour 2010)
Nous n’allions plus en parler cette année ! Mais certains articles parus récemment font à nouveau référence aux « grands vœux » du 14 janvier dernier. Alors, nous en reparlons pour repréciser certaines vérités, et certaines de nos convictions.
Petite devinette : combien dépense la municipalité pour décorer la salle qui accueille en janvier la cérémonie des vœux ? La réponse est la même depuis 3 ans : environ 22 000 €. Oui, vous avez bien lu : 22 000 €. Presque deux années de SMIC. 144 000 francs diraient certains pour essayer de mieux se rendre compte de ce que cela représente.
22 000 € pour décorer une salle pourtant pas si moche (c’est la cantine de nombreux enfants lambersartois). 22 000 € pour une cérémonie d’un peu plus de deux heures. 22 000 € auxquels il faut rajouter les frais de sonorisation et les frais de bouche.
C’est beaucoup. Beaucoup trop. Inutile. Démesuré. Déraisonnable. C’est en tout cas beaucoup plus que dans d’autres communes de taille équivalente. C’est indécent diraient certains qui se feront traiter de démagogues.
Alors, la majorité municipale assume-t-elle ce coût auprès de tous les Lambersartois, même les plus modestes ? Osera-t-elle expliquer qu’une telle dépense est une priorité, que ce n’est pas « grand –chose » au vu des capacités budgétaires de la ville ? Faut-il vraiment dépenser 22 000 euros pour permettre aux Lambersartois d’écouter un discours d’une heure et demie et se retrouver ensuite autour d’un verre de l’amitié ? La qualité et la convivialité d’une cérémonie est-elle proportionnelle à l’argent dépensé dans le décorum ? Pourquoi le coût de ce décor ne diminue-t-il pas alors que la municipalité s’est engagée à baisser toutes les dépenses de 5% ? Pourquoi les vœux de quartier ne coûtent-ils « que » 700 € ? Parce qu’ils sont moins bien ?
Nous attendons avec impatience les réponses à ces questions.
Il y a un peu plus d’un an, le 1er adjoint, sur son blog, écrivait : « La crise a du bon. Elle va tout naturellement -je le souhaite mais je n'en suis pas certain - inciter les collectivités locales et les administrations à stopper les excès de dépenses faites à l'occasion des cérémonies de voeux. »
Il n’a toujours pas été entendu. C’est dommage…
samedi 10 avril 2010
Incendie rue du colonel Driant
Nous avons appris par la presse qu'avaient péri dans un incendie une Mammy et sa petite fille de 20 ans venue à Lambersart pour passer quelques jours de vacances, le Papy ayant pu être soustrait aux flammes cependant choqué et brûlé. Nous compatissons et prenons part à la souffrance de cette famille, à la douleur de ce Monsieur qui va garder à jamais les souvenirs de ce drame, et également aux voisins et habitants de la rue du Colonel Driant que ces circonstances ont ému. Ce type d'incendie reste heureusement exceptionnel dans notre ville.
samedi 3 avril 2010
Coquin de Printemps !
Après un hiver long et rigoureux, le Printemps est arrivé officiellement samedi 20 mars !
Dimanche 21 mars c’est pourtant sous la grisaille et sous la pluie que les élections se sont déroulées, et que, pour la seconde fois en 85 ans, Lambersart a enregistré un vote à gauche pour une élection un peu nationale.
Dimanche 21 mars c’est pourtant sous la grisaille et sous la pluie que les élections se sont déroulées, et que, pour la seconde fois en 85 ans, Lambersart a enregistré un vote à gauche pour une élection un peu nationale.
Oh, résultat certes pas dramatique, compte tenu de la déferlante rose attendue aux régionales, cependant assez significatif pour alerter la municipalité en place.
Qu’importe, on a sauvé l’essentiel, deux de nos édiles (et pas les moindres, notre premier magistrat et sa 3e adjointe, B. Astruc) se sont vus récompensés, le premier par l’attribution, dès le lundi, d’un ministère, la seconde par un nouveau mandat de 4 ans à la Région.
Après les agitations et les interrogations des dernières semaines, chacun peut sereinement reprendre ses habitudes, par exemple nettoyer son jardin, mettre en place les premières plantes printanières….. En Mairie on s’agite aussi pour remettre en beauté Dame nature. L’herbe commence à reverdir, les pâquerettes commencent à poindre leur nez, Pâques arrive avec ses symboles : les cloches vont bientôt revenir de Rome, les poussins vont éclore et les agneaux vont bientôt naître ! On ne va pas tarder à sortir les tondeuses. Devant l’Hôtel de Ville notamment, on retrouve nos tondeuses ovines : écologiques, bucoliques, économiques (3 600€ de prestations, c’est moins cher que l’an dernier) et tellement photogéniques pour mettre en valeur Lambersart-la-Jolie !
Bonnes et joyeuses fêtes de Pâques à tous !
Inscription à :
Articles (Atom)