dimanche 22 novembre 2009

Faire vivre la démocratie à Lambersart

Suite aux derniers conseils municipaux, les élus de la majorité, sans doute agacés d’être parfois mis en difficulté par nos questions, interpellations et propositions, laissent entendre que nous serions « mieux inspirés de travailler les dossiers sur le fond afin d’alimenter le débat démocratique dans le sens de l'intérêt général au lieu de chercher midi à 14 heures « .
En résumé, nous « ergotons ».
Poser des questions en conseil municipal, demander des explications, est-ce ergoter ?
Interpeller sur des problèmes, faire des propositions, tenter de faire avancer des dossiers, est-ce ergoter ?
Tenter de faire le tri entre ce qui est de la pure « communication » et la réalité pour aider les Lambersartois à mieux comprendre la réalité de la politique municipale, est-ce ergoter ?
Demander des chiffres précis, le « vrai » coût des projets, est-ce ergoter ?
Exiger que les projets municipaux soient présentés en commission, que la transparence soit la règle, et que tout ne soit pas décidé par un petit groupe ou une seule personne, est-ce ergoter ?
N’en déplaise à la majorité municipale, nous n’ergotons pas : nous faisons vivre la démocratie à Lambersart. Nous ne pinaillons pas, nous répondons aux attentes des électeurs qui nous ont élus. Nous sommes des élus de l’opposition. Nous faisons notre travail. Tout simplement. C’est la démocratie.
Visiblement, à Lambersart, la majorité municipale n’y était pas habituée.

PS : depuis quelques mois, un certain Daubresse Marc-Philippe, désormais dans l’opposition à la Communauté Urbaine de Lille, reproche vivement, par presse interposée, à Martine Aubry de tout décider sans tenir compte de l’avis du Groupe UMP . « Avec elle, c’est cause toujours mon lapin », dit-il. Qu’il n’hésite pas à nous rejoindre dans le noble combat des droits et devoirs des oppositions dans la démocratie…

dimanche 15 novembre 2009

Le devoir de mémoire associé au plaisir d’une visite !

Comme chaque année, à l’occasion de la Commémoration de l’Armistice de 14/18, le 11 Novembre, la Municipalité fait porter, la veille, aux anciens combattants ou à leur veuve des petites douceurs à celles et ceux qui ne peuvent assister au traditionnel banquet.

Article paru dans La Voix du Nord le 11/11/2009

Marie-Louise avait 3 ans en 1918, elle se souvient d'un officier allemand...

Les 95 printemps de Marie-Louise Desplanques n'ont en rien altéré sa vivacité... ni sa mémoire.

Son mari était mobilisé en 1939. Fait prisonnier en 40, il ne revint que cinq ans plus tard. Elle-même est née en 1915. Marie-Louise Desplanques, une Lambersartoise, avait trois ans au moment de la fin de la Première Guerre mondiale. Des souvenirs de cette période restent gravés dans la mémoire de cette délicieuse vieille dame. Nous étions chez elle hier matin.
PAR PHILIPPE LEROUX

Douze coups ne vont pas tarder à sonner à l'horloge. Thérèse Dupont et Bernard Coffyn, conseillers municipaux, Francis Hessel, président de la FNACA, sonnent à la porte de Marie-Louise Desplanques. Elle ne pourra pas être au banquet du 11 Novembre. Alors, comme pour d'autres dans le même cas à Lambersart en cette veille de commémoration, ils sont venus apporter chocolats, « bulles » et cyclamen offerts par la ville.
« C'est gentil de penser aux anciens », lance doucement Marie-Louise, tout sourire, ravie de la visite. « J'ai 95 ans. Jamais je n'aurais cru que j'irais jusque-là ! Ce qui m'ennuie, c'est que je rapetisse. » Le grand âge venant, elle s'est voûtée en effet. Mais a gardé le souci de sa mise. Au moment de la photographie, elle enlèvera son tablier. La Grande Guerre... C'est loin tout ça, mais la mémoire est intacte. Elle avait trois ans en 1918. Elle habitait Fives, se souvient de la locomotive qui allait « prendre les rails », se souvient de ce passage d'un régiment de soldats allemands prisonniers. Et puis, il y a cet officier. un Allemand là encore, mais avant la défaite de son pays. La mémoire de Marie-Louise est d'une remarquable précision : « Un jour, il avait réuni les enfants de la rue Malesherbes, à Fives, dans un estaminet. Il nous a donné une tartine avec de la confiture. Je n'avais encore jamais vu de confiture... Je revois la couleur de l'estaminet, et je vous assure qu'on a dégusté notre tartine. En plus, on a eu de la limonade. » Les yeux brillants, la Lambersartoise continue sur le chemin de ce temps lointain : « Il était bel homme. Il s'appelait Jean. Quand il voyait une maman avec des enfants, il s'arrêtait toujours, se baissait pour leur parler. Ça lui rappelait les siens, qui étaient quatre. » De la journée du 11 novembre 1918, elle n'a pas de souvenirs. En revanche, elle n'a pas oublié le retour de son père : « Il avait épousé ma mère en 1914, le 31 juillet. En septembre, il a été déporté. Quand il est rentré en 1918, il ne me connaissait pas. À la maison, il y avait une photo de lui.
Quand je l'ai vu en vrai, j'ai dit "C'est le même papa que sur la photo". » Un peu plus de vingt ans après, c'est le futur époux de Marie-Louise qui partait : « C'était le 24 août 1939. On s'est mariés le 30 mars 1940, pendant une courte permission. Le 2 avril, il repartait. Je ne l'ai revu que le 8 mai 1945. Avant la guerre, il était grand et fort. Il est revenu maigre comme un clou... »



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mercredi 11 novembre 2009

Il parait que nous ne proposons rien…

Certains prétendent que nous ne jouons pas notre rôle d’opposition constructive. Que les Lambersartois jugent par eux-mêmes !


Sur le dossier « médiathèque », nous proposons, depuis des mois, deux solutions complémentaires : d’une part l’installation d’une vraie médiathèque, à l’horizon 2012-2013, au sein du pôle « animation » qui sera construit au Pacot, d’autre part la négociation, avec la ville de Lomme, d’une prise en charge partielle des frais d’abonnement à la médiathèque de cette ville. Nous avions relevé, lors du dernier conseil municipal, que les seules animations de la journée du 14 juin 2009 (inauguration de « Deûle en Fête ») avaient coûté 24000 euros. Le quart de cette somme permettrait aux 550 familles lambersartoises d’économiser 10 euros sur le montant annuel de l’abonnement… La majorité assume ses choix culturels.
Nous avions, en août 2008, demandé à rencontrer Roger Vicot, premier adjoint au maire de Lomme, pour discuter de ce dossier avec lui. Il était en vacances, sa secrétaire devait lui transmettre le message. Elle a sans doute oublié, puisqu’il ne nous a pas rappelé. Le 6 octobre dernier (il y a plus d’un mois), nous avons adressé une lettre à Yves Durand, maire socialiste de Lomme, lui faisant part de notre surprise devant l’augmentation vertigineuse du coût de l’abonnement à la médiathèque pour les non-Lillois. Il a reçu notre courrier, puisque, dans une interview à La Voix du Nord (20 octobre 2009), il y fait référence, en qualifiant de « stupide » l’idée que cette augmentation soit destinée à embêter son voisin Lambersartois, UMP. C’est bien entendu un pur hasard si cette augmentation survient juste au moment où le dossier « médiathèque » est traité par la presse. De notre côté, nous trouvons particulièrement curieuse l'attitude de certains élus de Lomme qui esquivent un rendez-vous ou répondent à notre courrier par presse interposée sans même daigner en accuser réception !
Nous pensons que chacun, a fortiori élu, quel qu'il soit, se doit d'être attentif à autrui, d’écouter, de chercher des solutions, et de se montrer, pour le moins, courtois ! C’est pourquoi, en l’absence de réponse, nous publions la lettre que nous lui avions envoyée. Sur ce sujet, comme sur nos autres dossiers, les Lambersartois jugeront.

Copie de la lettre envoyée à M.Yves Durand, maire de Lomme